DIMEY
Bernard
Charles Aznavour a mis en musique et interprété :
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Les bateaux sont partis (1987)
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Le carillonneur (1961)
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L'enfant maquillé (1983)
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Lorsque mon cœur sera (1983)
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La mer à boire (1983)
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Monsieur est mort (1996)
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L'œil du singe (1983)
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On a toujours le temps (1969)
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La planète où mourir (1983)
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La salle et la terrasse (1983)
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Le trèfle à quatre feuilles (1983)
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Un bel incendie (1983)
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Une maison (1983)
Né à Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne) le 16 juillet 1931, décédé d'un
cancer à Paris le 1er juillet 1981, de père ouvrier, il fait des études pour être instituteur - il le
sera effectivement une demi-journée ! -, il réalise des émissions
radiophoniques, est journaliste à la revue Esprit et peintre.
Il
vient s'installer sur la butte Montmartre à 25 ans et s'acoquine avec
Francis Lai : leurs premières chansons seront chantées par Mouloudji,
Jacqueline Danno, Juliette Gréco, Yves Montand. La rue Saint-Vincent
est son fief, qu'il ne quittera plus. Poète de son état, Bernard Dimey
dit ses textes dans les cabarets (au Port-Salut) et dans les grandes
salles (Bobino, 1970).
Il obtient le Grand Prix du disque en 1970.
L'univers de Dimey est celui des bars de la Butte. Avec son physique
jovial, barbe en bataille et lunettes d'instituteur, il s'est promené
dans la vie en observant un monde peuplé de prostituées affectueuses,
de bookmakers en exil, de mongoliens amoureux, d'assassins
méticuleux... A la fin de sa vie, il était totalement sorti de la
chanson pour écrire de longs poèmes, rassemblés avant sa mort sous le
titre de Testament. Ses succès en chanson sont : Mon truc en
plumes (musique Jean Constantin, chanté par Zizi Jeanmaire), Syracuse
(musique Henri Salvador), Mémère (musique Dany White, chanté
par Michel Simon), l'Amour et la guerre (musique de Ch.
Aznavour). En 1983, Ch. Aznavour lui rend hommage en enregistrant un
album dont tous les textes sont de Dimey (Charles chante Aznavour et
Dimey).
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